La démocratie se meurt, vive la sociocratie

Vendredi 31 octobre 2008, par Françoise Berry // Livres

La démocratie se meurt, vive la sociocratie est un ouvrage d’espoir. On y apprend que les conflits et la violence, dont nous sommes quotidiennement les témoins dans nos organisations et dans la société, résultent en fait de la destruction des structures naturelles de communication et de prise de décisions qui régulent les systèmes vivants.

Ces structures peuvent être restaurées en appliquant des règles simples qui favorisent l’expression de l’intelligence collective : le cercle comme lieu de prise de décisions, le consentement comme mode de prise de décisions, le double lien comme instrument de communication entre les niveaux hiérarchiques et l’élection par consentement pour affecter les membres de l’unité de travail dans leurs fonctions. Depuis la dernière guerre mondiale, toutes les recherches le démontrent, l’efficacité et le comportement éthique en milieu organisationnel sont fonction de la collaboration responsable de tous les partenaires grâce à un fort sentiment d’appartenance à l’organisation. L’étude, en cybernétique, des systèmes auto organisés a mis en lumière les conditions de cette collaboration. Le mode de gouvernance inspiré de ces recherches est maintenant connu sous le nom de Sociocratie, le pouvoir issu du « socios », du fait social, du NOUS, des liens qui nous unissent.

Ce modèle de gouvernance s’applique à toutes les formes d’organisations : l’entreprise privée, les associations, les organismes d’intérêt public ou les structures politiques.

DESTINATAIRES : La démocratie se meurt, vive la sociocratie traite d’un sujet universel qui conditionne notre savoir-vivre ensemble : le pouvoir. Il s’adresse donc à ceux et celles qui exercent le pouvoir comme à ceux et celles qui le subissent : les dirigeants et leurs collaborateurs, les parents et leurs enfants, les enseignants et leurs étudiants, les pasteurs et leurs fidèles, les chefs syndicaux et leurs membres, les politiques et leurs citoyens…

Il intéressera tout particulièrement le milieu des affaires qui sait très bien que l’adhésion des collaborateurs aux décisions est un gage non seulement de santé sociale de l’entreprise, mais aussi de sa santé commerciale et financière.

Ce livre s’adresse aux chefs et aux aspirants chefs qui conçoivent que diriger, même avec la plus grande rigueur, c’est aider et que coopérer signifie d’abord et avant tout comprendre !

COLLECTION : ecomanagement

LIVRE PAGES : 248 ISBN : 88-87178-72-0

EAN : 978

Prix : 30,00 €

Edizioni Esserci, 2007

L’auteur Président de Sociogest, Monsieur Charest est un pionnier du développement organisationnel au Canada. Détenteur d’une maîtrise en administration des affaires (MBA), il œuvre depuis 1971 comme expert conseil et formateur en management.

Monsieur Charest assume, au sein du Cercle international de sociocratie, le poste de directeur de l’éducation. Il est associé à des collaborateurs de plusieurs pays dans la diffusion et l’implantation de pratiques de gestion qui, s’appuyant sur le mode de gouvernance sociocratique, favorisent la collaboration active des actionnaires, du management et des employés dans le développement des organisations.