1. Introduction

Faut-il le rappeler, j’entreprends depuis trois ans des activités d’éducation et de formations s’appuyant sur les principes de la Communication NonViolente (CNV) et la gestion positive des conflits. Depuis peu, la justice restauratrice fait partie de ce projet de formation. Ceci dans le but de promouvoir un éveil de la conscience susceptible de réhabiliter une société de fraternité, de solidarité, de convivialité, de justice et de paix fondée sur la bienveillance, le respect des différences et des valeurs sociétales partagées. Plus de 500 participants ont déjà étés sensibilisés. Trois groupes de pratiques sont déjà mis sur pieds. Une équipe de 30 personnes se forment pour devenir eux-mêmes formateurs. Une bibliothèque CNV est opérationnelle à Kinshasa. Elle compte actuellement 85 ouvrages, don exclusif des éditions Jouvence, de quelques formateurs certifiés et des sympathisants du réseau CNV francophone d’Europe. Du 27 décembre 2010 au 6 janvier 2011, j’ai poursuivi la réalisation de ce projet à Kinshasa. Ce dernier voyage fait l’objet de la présente synthèse.

2. Objectifs de la mission

 Suivie, en vue de s’assurer, à partir de multiples connexions, contacts avec les participants et le vécu en groupes de pratique, comment s’intègre la conscience cnv dans leurs vies quotidiennes et l’appropriation des valeurs fondées sur la bienveillance telles que l’honnêteté, la transparence, la vérité, le respect, la sécurité, le partage, la paix intérieure… ;
 Continuer la formation du nouveau concept de « justice restauratrice » que je venais d’apprendre tout récemment en début juillet 2010 en Suisse.
 Répondre aux demandes de formation des nouveaux groupes et de médiations reçues dans la foulée de mes sessions de formation ;
 Entretenir des contacts utiles avec différentes institutions et personnalités susceptibles de contribuer à la vulgarisation de ce projet et l’ouvrir à d’autres possibilités ;
 De même que j’ai accueilli des amis du réseau cnv francophone d’Europe de passage au Congo (Yannick Arlabos T. et Jean-Maurice M., Suisses, en juillet 2009 ; Florence Priol et Jill Massonet, Françaises, en janvier 2010), c’est le tour d’accueillir deux Belges (Catherine Thion et Louis-Marie Jemine) invités par la Colombe et le RENACERAS, deux associations congolaises s’occupant des enfants de la rue.

Le rapport complet en fichier joint.