Ont participé à cette journée de travail :
Thierry Monier, psychothérapeute comportementaliste
Alex Febo, en cours de formation à la PNL, initié à la kinésiologie
Geneviève Wilson, psychothérapeute gestalt et sophrologue
Thérèse Duval-Lamartinie, psychothérapeute et sophrologue
Caroline Lamy, psychothérapeute (Clarification, Systèmes Familial Interne)
Isabelle Desplats, consultante, formatrice et coach
Jacqueline Lautmann, consultante, formatrice et coach

Le groupe a commencé par établir un inventaire des questionnements qui pourront faire l’objet de son travail (voir annexe).

Parmi toutes ces questions, 3 points ont été mis en avant comme prioritaires et en phase avec les besoins de l’Association :
pouvoir apporter une réponse cohérente aux médias, à la presse, aux institutions, au public etc.. sur le lien entre CNV et thérapie
disposer d’un “annuaire” des personnes formées en CNV qui proposent un accompagnement individuel et/ou psychothérapeutique (une évaluation des compétences en CNV est à mettre en place)
apporter un soutien aux praticiens CNV et psychothérapeute sous forme d’intervision et d’échanges de pratiques.

Le groupe a effectué une séance d’intervision sur un cas apporté par l’un des participants.
Cas : accompagnement individuel (“coaching”) d’un cadre en cours de recherche d’un nouveau poste. Ses demandes sont : améliorer son affirmation de soi et clarifier son projet professionnel. Cette personne recherche une approche globale (et non pas seulement professionnelle). Cette personne ne connaît pas la CNV.

Les questions d’intervision sont :
Est-il approprié d’initier la personne à la CNV ?
Comment savoir où s’arrête l’accompagnement individuel et où commence le terrain de la psychothérapie ?
Quel cadre donner à l’accompagnement ?
Comment fournir ce cadre et s’y tenir ?
Quelques réponses apportées à ces questionnements :
L’intervenant peut proposer des outils (comme la CNV) et proposer de les partager avec le client. Les apports sur les outils peuvent se faire en y consacrant une ou deux séances, ou de façon plus courte aux cours de plusieurs séances.
Le terrain de la psychothérapie est concerné lorsque l’intervenant choisit de remonter à la source d’un mécanisme de défense mis en place de façon inconsciente dans le passé.
Le cadre à donner à l’accompagnement individuel concerne la durée de chaque séance, la fréquence, le tarif, les objectifs, le nombre de séances envisagé, la confidentialité, l’acceptation de “l’alliance” (choix mutuel), les clauses en cas d’annulation de séances, ..
Les séances comportent souvent des rituels, en particulier pour l’ouverture et la clôture.
Le cadre peut être mis en place d’abord lors de l’entretien téléphonique précédant le 1er R V. Le 1er RV sert à préciser le cadre.
Le cadre peut faire l’objet d’un contrat écrit. C’est souvent le cas en coaching et parfois en A.T.
Le cadre permet à l’intervenant de proposer de recadrer les entretiens s’ils lui semblent s’éloigner des objectifs choisis. L’intervenant peut poser la question suivante : “pouvez-vous me préciser en quoi ce que vous venez de me dire peut contribuer à vous faire avancer vers votre objectif ?”.

Proposition de réponse à la question “Les rapports entre CNV et thérapie” :

Les suites qui pourront être données à cette réunion sont les suivantes :
Suite 1 : demander aux thérapeutes et personnes pratiquant l’accompagnement individuel ce que la CNV apporte à leur pratique (réponse à apporter si possible sur le site Internet, dans la partie interactive SPIP).

Suite 2 : prévoir une réunion du groupe “CNV et thérapie” une fois par trimestre ?

Suite 3 : les personnes qui ont participé à la réunion et celles qui s’intéressent aux thèmes abordés sont encouragées à fonctionner en réseau entre les réunions et à être si elles le souhaitent des “girafes de secours” pour répondre aux besoins de soutien et d’intervision qui pourraient leur être soumis.

Suite 4 : inviter les personnes en Suisse, Belgique, et l’ensemble des personnes dans le cursus avancé à consulter ce compte-rendu sur le site Internet.

Suite 5 : prévoir un article dans le giraphone, et des interviews de thérapeute par téléphone à partir de la question “Qu’est-ce que la CNV apporte à votre pratique ?”

Annexe : questionnement

Comment intervient le processus de guérison (soulagement de la souffrance) en CNV ?
Comment positionner la CNV en tant qu’approche thérapeutique par rapport à d’autres approches :
PNL
Gestalt
Psychanalyse
Analyse transactionnelle
Système familial interne
Approches systémiques, thérapies brèves, école Palo Alto
Constellations familiales
EMDR (Eye Movement Deprogramming Reprogramming)
Carl Roger, approches centrées sur la personne
ESPERE (Salomé)
Hypnose eriksonnienne
Clarification (De Panafieu)
Approches psycho-corporelles (kinésiothérapie, danse thérapie, rebirth, respiration holotropique..)
Coaching
Ces approches peuvent-elles être complémentaires de la CNV ?
Quelles sont les limites de la CNV en thérapie ?
Quelles sont les spécificités de la CNV en thérapie ?
Quels sont les besoins non satisfaits que le CNV permet de “traiter” ? (besoin de connexion, ..) et ceux qu’elle ne permet pas de “traiter” (besoin de compréhension, ..) ?
Comment identifier pour le public les personnes formées en CNV et en psychothérapie, et créer un réseau (pour répondre à des besoins de confiance, de circulation de l’information, de partage, d’échange, de création) ?
Comment recenser les praticiens ? Faut-ils cartographier les ressources (identifier les types d’approche thérapeutiques qu’ils pratiquent) ?
Comment répondre aux questions du public, des médias, des professionnels, des institutions, des stagiaires sur les liens entre CNV et thérapie ?

Quel est le champ de notre groupe de travail ?
Thérapie ?
Psychothérapie ?
Accompagnement individuel ? Coaching ?
Accompagnement en groupe ?
Y compris travail sur le corps ?
Quels objectifs, quels résultats à produire par le groupe ?
Comment intervient la thérapie dans les stages CNV ? Est-elle écartée ou pas ?
Quelle distinction entre thérapie et relation d’aide ?
Préciser quel est le cadre légal de l’exercice du métier de psychothérapeute
Comment détecter en relation d’accompagnement individuel le besoin d’orienter une personne vers un psychothérapeute ?